Jardin & plantes

Avez-vous déjà entendu parlé de la bactérie du bonheur ? Récemment découverte, Mycobacterium vaccae est une bactérie présente dans la terre que nous inhalons lorsque nous jardinons. Et devinez quoi ? Elle provoque la sécrétion de sérotonine, hormone bien-être par excellence. Elle participe aussi activement à notre immunité. On apprend ainsi que les bienfaits des plantes commencent les mains dans la terre. Plantes et santé ne relèvent pas du mythe. Ce fait s’ajoute à toutes les évidences philosophiques, sensorielles, pratiques et ludiques que le lopin de terre véhiculent. En effet, bactéries mises à part, le jardin est épanouissant car il permet de renouer avec une tradition ancestrale. La santé par les plantes a longtemps été au coeur des préoccupations de notre espèce. Un espace cultivable, c’est aussi un autre regard sur notre environnement et la vie, la possibilités de participer à la biodiversité, de gagner en autonomie et en simplicité.

Homme, plantes et santé

Le développement personnel c’est sympa mais quand même ce n’est pas aussi accessible et naturel qu’une balade matinale au potager pour contempler la magie de la nature. C’est bien de se plonger dans les livres et en soi pour chercher plus d’harmonie et de bon sens. C’est encore mieux de l’expérimenter sans trop l’intellectualiser ! Pour une bonne santé mentale, de la vitalité et de l’optimisme, rien n’égale la nature et sa contemplation.

Quand on cultive un petit bout de terre, quelque soit ses dimensions, on expérimente une forme de logique et de simplicité qui fait du bien. Arroser son jardin avec l’eau de pluie, faire du compost avec ses déchets organiques pour un bon amendement l’année suivante, utiliser son marc de café comme engrais…. sont autant de gestes simples qui nous reconnectent avec notre environnement de façon profitable pour le corps et pour l’esprit.

Circuit court pour les déchets de type café, thé et coquilles d’oeufs qui viennent enrichir mon terreau.

Ces petits gestes sont des bouffées d’air frais dans nos vies de stimulations et de complexité artificielles. Si vous connaissez la satisfaction de cueillir sa récolte, de fabriquer un repas à partir de graines semées ou préparer le stock d’infusions pour l’hiver, alors vous savez ! La capacité de cultiver et les récoltes à partager sont des flammes qui font avancer. Avec elle, nul besoin de chercher toujours plus de sens à sa vie. Le bien être par les plantes passe par l’importance qu’on leur accorde dans nos vies au quotidien.

Suivre les saisons pour se sentir mieux toute l’année

Alors qu’est ce qu’il y a de si thérapeutique, de si magique dans la nature pour que plantes et bien être se conjugue aussi bien ?

C’est très simple, les plantes qui vivent au rythme des saisons, nous ancre davantage dans notre rythme naturel. On se lève plus tôt quand les journées sont longues. On se couche plus tôt quand elles sont courtes. Nous récoltons des plantes l’été pour se soigner l’hiver avec des infusions, des sirops et du vinaigre des 4 voleurs. On fait un voeu avec les premières fraises et on recommencer l’année suivante… La nature est un point d’ancrage essentiel pour tous les êtres vivants. Nous ne faisons pas exception.

;) ;) ;)

Mais surtout la cohabition avec les plantes nous permet de réapprendre le calendrier des aliments de saisons qui répondent aux besoins du corps humain. Quand il fait froid, nous avons davantage besoin des nutriments et de vitamines C. C’est justement la saison des poireaux, choux, épinard, riche en minéraux et des agrumes. Par contre, lorsqu’il fait chaud, nous dépensons moins de calories mais nos besoins en eau augmente. Ça tombe bien, les fruits et légumes d’été en sont gorgés comme les melons, tomates, courgettes, pastèques… Cette tendance est très marquée chez les plantes sauvages. Citons l’ail des ours, excellent dépuratif qui intervient dans la nature quand les ours sortent d’hibernation !

Et c’est ainsi que la sagesse populaire déclare qu’un bon jardin éloigne du médecin ;)

La corne d’abondance du zéro déchet jardin

Abondance de possibilités

L’avantage d’un jardin zéro déchet est qu’il ne nous met pas de pression ! Fait de recup, il sait attendre que nous fassions de bonnes trouvailles pour lui. Dans la rue, je ramasse surtout des manches à balai ou tous les objets qui peuvent devenir des tuteurs, mais aussi de jolies casseroles émaillées et autres contenants pour y mettre des plantes, des pots en terre que je transforme en oyas… Je garde aussi mes bouchons de liège qui servent à tout quand on cultive. Mon jardin est en perpétuel transition, ouvert au recyclage, aux changements et aménagements, aux partages bien sur et riche en enseignement.

Un jardin n’offre pas toujours ce que nous attendions. Parfois le mildiou peut ravager toutes nos tomates. Mais il a toujours à offrir. Des fleurs de camomille ou de mauve à faire sécher, des noyaux de cerise pour confectionner des bouillottes, des fruits rouges ou des pissenlits pour faire de la gelée, de la bourrache ou du pourpier pour agrémenter la salade… La liste est sans fin.

C’est noël tous les jours au jardin !

Le jardinage biologique ne ressemble pas toujours à ce que nous imaginons. La permaculture urbaine peut s’installer sur les toits, à la verticale, sur un balcon ou une terrasse avec la culture en pot. Il est même possible de faire pousser des herbes aromatiques dans sa cuisine ou du compostage domestique en appartement. On peut même s’inscrire dans un jardin communautaire. On ne pense pas à l’espace qui nous manque, on se consacre à celui que nous avons !

Abondance de connaissances

Si vous envisagez votre espace cultivable comme un espace bonus et zéro déchet, il vous paraitra tout de suite beaucoup plus riche que vous ne le pensiez. Il n’est pas tant question des carottes qui ont été mangées à par les limaces que de la plante qui a poussé à la place et de l’usage que vous allez pouvoir en faire. Votre lieu de culture vous offre surement déjà quelque chose que vous ne connaissiez pas. Si vous avez du lierre par exemple, vous avez de la lessive. Les orties sont un parfait engrais naturel. Les fleurs donnent des graines que vous pourrez échanger contre d’autres variétés etc. Les connaissances acquises par l’expérience du jardinage n’ont pas de prix.

Un jardinage sans produit chimique vous permettra de profiter tout ce qui pousse sur votre terre, même ce qui n’était pas prévu ! Il y a tellement de plantes sauvages comestibles que vous en avez forcement quelques-unes chez vous sans le savoir : plantain, bourrache, ail des ours, capucine, pissenlit, ortie parmi les plus connues. Mais on peut aussi manger des roses trémières, des soucis, du chenopode, de la mauve etc. Installez une application de reconnaissance de plantes et apprenez à connaitre votre environnement. Quelques recherches suffiront à découvrir toutes les richesses qui vous entourent et à renouer avec des savoirs ancestraux.

Le vinaigre des 4 voleurs

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